Le marketing de soi appelé aussi self-marketing ou personal
branding consiste à utiliser et appliquer les techniques du marketing et de la
communication en entreprise à un seul individu. En résumé, c’est l’art de se
vendre soi-même (oui je sais, presque un gros mot en français) par les
différents canaux de communication.
Comme pour un produit ou pour un service, il s’agit donc de
mettre en avant l’individu en s’appuyant sur sa valeur ajoutée, son expertise.
A qui s’adresse-t-il ?
Le marketing de soi est compatible avec tout le monde. Que
ce soit un étudiant, un salarié, un chef d’entreprise, un freelance, un jeune
entrepreneur, une personne en recherche de poste.
Bien évidemment, le fond comme la forme seront différents en
fonction des personnes et de l’objectif de cette démarche.
Pourquoi le marketing de soi se développe ?
Le marketing de soi ne date pas d’hier mais se développe ces
dernières années avec l’omniprésence des réseaux sociaux, de l’utilisation du
web et de la googlisation systématique.
Chacun d’entre nous participe directement ou indirectement
au développement du marketing de soi.
Vous recherchez un agent immobilier ? un
assureur ? un comptable ? un avocat ? un graphiste ?
Qu’allez-vous faire ? Ouvrir Google, Facebook ou
LinkedIn et rechercher la personne la plus fiable selon vous.
Allez-vous donner votre confiance à une personne totalement
absente du web ? des réseaux sociaux ? Non, nous allons rechercher la
personne nous donnant le plus confiance, démontrant son expertise, son
savoir-faire.
C’est donc principalement au développement des réseaux
sociaux que l’on doit le développement de la notion du marketing de soi.
A quoi sert le marketing de soi ?
Que ce soit pour décrocher LE job, valoriser son travail en
entreprise, développer son réseau, son business, il faut savoir de nos jours se
marketer et donc se vendre.
Faire reconnaître son expertise dans un environnement
professionnel (ou personnel) et développer sa notoriété. C’est l’objectif final
du marketing de soi.
Mais cette démarche va surtout permettre selon moi, de
travailler sur soi. Le premier objectif étant en effet de mieux se connaître,
mieux cerner ses compétences pour ensuite choisir les bons messages pour parler
de soi.
Comment faire son marketing de soi ?
Il y a 5 grandes étapes selon moi dans le marketing de
soi :
Définir clairement son objectif
Décrocher un job ? Développer sa communauté ?
Signer de nouveaux clients ? Devenir influent sur un sujet ?
Il est important d’être le plus précis possible sur la
définition de l’objectif, en le quantifiant et lui donnant une limite dans le
temps.
FFOM : Mieux se connaître pour mieux se vendre
Il s’agit ici de travailler sur ses forces d’une part
(compétences techniques, qualités humaines, expérience de vie), ses faiblesses
d’autre part et de lister ensuite quelles sont les opportunités que cela peut
vous créer et à l’inverse quelles en sont les menaces.
Auditer, maîtriser et développer son e-réputation
Googlisez-vous et analysez l’image que vous reflétez
actuellement. Cette image est-elle actuelle ? en phase avec votre
profil ?
Effectuez le nettoyage nécessaire pour ne laisser paraître
que ce que vous jugez pertinent et important.
Etablissez ensuite un plan d’action sur votre présence web
(réseaux sociaux inclus) pour développer et sublimer votre e-réputation.
Mettre en place ses outils
En fonction de votre objectif et de votre profil, il va
falloir définir et mettre en place les meilleurs outils permettant votre future
communication. Cela va commencer par la mise en place de votre univers visuel
(charte graphique), puis par votre CV, portfolio, site web, vidéo de
présentation…
Se rendre visible
Une fois ces 4 premières étapes finalisées, place à la
communication. Il va des lors falloir se rendre visible sur les réseaux sociaux
choisis, définir une stratégie de communication, développer son réseau,
échanger avec un maximum de personnes et faire en sorte de développer une
communauté qualifiée en fonction de son objectif.
Si vous souhaitez mettre en place votre marketing de soi, il
est fortement conseillé de réaliser ce dernier travail le plus profondément
possible, en prenant le temps nécessaire pour être sûr (même si nous ne le
sommes jamais vraiment à 100%) de la trajectoire prise.